Mourrir d’amour

M’aimeras-tu un jour
Comme j’aime l’amour
M’aimeras-tu un jour
Comme je t’aime en retour

De nos corps ne faire qu’un
Pour un plaisir coquin
S’aimer jusqu’au matin
Et nous faire des câlins

Et puis se séparer
Pour mieux se retrouver
Pour se réinventer
Nos plaisirs inavoués

Nos folies démentielles
Notre plaisir charnel
Ton corps et tes merveilles
Et ton petit goût de miel

Quand j’y aurais gouté
Que je t’aurais aimé
Quand j’aurais condamné
Ton corps à mes pêchés

Tu pourras partir
Tu pourras me punir
Alors nous désunir
Et je pourrais mourir

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