Le loup

La nuit est tombée
La fraîcheur arrivée
L’enfant est dans son lit
Il a peur, il s’enfuit

Le loup est arrivé
Il court, veux l’attraper
L’enfant est loin devant
Mais le loup est plus grand

La prochaine enjambée
Le loup va l’attraper
L’enfant tombe par terre
Le loup arrive derrière

Il sert l’enfant très fort
Le saisit et le mord
L’enfant à l’agonie
Ne peut sortir de cri

Le loup le fait souffrir
Il sert plus fort, veut en finir
Le loup vient de gagner
L’enfant est décédé

Soudain il se réveil
Sort de son sommeil
Une ombre sur le mur
Alors le rassure

C’est celle d’un parent
Un familier de l’enfant
Qui sur le point de sortir
Lui adresse un sourire

L’enfant est rassuré
Il se sent protégé
Mais en sortant de la pièce
L’homme se redresse

Et dans une image flou
L’enfant voit le loup
Ce loup qui dans ces rêves
Le déchire et le crève

Ce diable qui lui fait peur
Le hante et tue sont cœur
L’enfant ne peux y croire
Il y a donc dans le noir,

Autre chose qu’un homme
Un proche de se bonhomme
Protecteur de l’enfant
un fidèle un parent

Celui qu’il aime tant
Qu’il copie comme un grand
Est un méchant loup
Qui l’attrape par le coup

L’enfant alors s’enfui
Dans le noir met son esprit
Il ne sourira plus
Il ne parlera plus

Pour ne plus exister
Pour ne plus l’exciter
Apeuré d’éveiller, le loup
caché dans le vieux fou

Puis un jour le fou crèvera
Et le loup il emmènera
Mais l’enfant sait malgré lui
Qu’il emmènera sa vie

Sa vie d’enfant blessé
Sa vie d’enfant apeuré
Lui qui ne rêvait que de bonheur
D’une vie d’enfant pleine de douceur

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