Les amants

Il était deux amants
Que tout prédisposait
A un amour si grand
Que nul ne s’y opposerait

Et pourtant l’un et l’autre
Avaient un grand regret
Ils étaient l’un pour l’autre
Des amants de secrets

De ces secrets confus
Que l’on garde au profond
Par peur du refus
D’une morale brouillon

L’amour d’un autre est possible
Tant que ça ne dérange
Ni les lois ni la bible
L’hypocrisie est grande

Car en guise de pêchés
Nos deux petits amants
Auraient aimé, baisers
Et bras enlaçant

Ainsi donc nos amants
Ne pouvant s’exprimer
Eurent pour châtiments
De ne pouvoir s’aimer

De ne pouvoir s’aimer
Ailleurs que dans leurs rêves
Mais des rêves endiablés
De leur amour qui crève

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